Module 13

Publié le par Mathieu V

Texte 1: Ennemis d’Internet: Chine

 

La Chine est en passe de devenir le plus grand marché de l’Internet au monde devant les États-Unis.

 

 De source officielle, elle compte près de 200 000 nouveaux internautes par jour.

 Le Parti communiste contrôle systématiquement la Toile et n’hésite pas à emprisonner les blogueurs. Le pays est déjà la plus grande prison de cyberdissidents.

Le développement rapide du marché chinois de l’Internet attire les grandes entreprises étrangères du secteur,

Toute mise en ligne de vidéo personnelle incriminant la politique du gouvernement est interdite.

Pour censurer le Net, la Chine a acquis des technologies et du matériel de pointe auprès d’entreprises américaines. Il existe un système permettant de lire les informations transmises sur le Réseau et de repérer des mots clés « subversifs ».

La police a donc les moyens de savoir qui consulte des sites prohibés ou envoie des courriers électroniques « dangereux ». Mais devant la rapidité de l’expansion du secteur d’Internet, le Parti n’arrive pas à tout contrôler et encourage l’autocensure.

Le Bureau de l’information du Conseil d’Etat et le Département de la publicité (ancien Département de la propagande), sont les principaux organes de censure du Web.

 

Texte très intéressant et très descriptif de la situation en Chine.

 

Texte 2 : Comment le CRTC interviendra dans Internet Par Paul Cauchon

La dernière décision formelle du CRTC concernant Internet, alors que l'organisme fédéral avait convenu de ne pas réglementer la grande toile, remonte à 1999. Autrement dit, une éternité. À l'époque, moins de 10 % des foyers étaient abonnés à la large bande. L'année dernière, 93 % des foyers canadiens y avaient accès et 60 % y étaient abonnés.

La place d'Internet demeure d'ailleurs relativement modeste dans l'ensemble du temps consacré à l'écoute de la radio et de la télévision, constate le CRTC. Bien sûr, le temps d'écoute de la radio a diminué de plus de deux heures par semaine par habitant depuis 1999, mais l'écoute de la télévision traditionnelle, elle, demeure assez stable.

Texte descriptif de la vision du CRTC sur Internet et sa réglementation au Canada.

 

 

 

Texte 3 : LE CRTC NE RÉGLEMENTERA PAS INTERNET

« En ne réglementant pas les services de nouveaux médias, nous espérons favoriser leur essor au Canada », a déclaré Françoise Bertrand, présidente du CRTC. « Le CRTC est l’un des premiers organismes de réglementation au monde à préciser sa position à l’égard d’Internet. »

Description du point de vue du CRTC sur la décision de ne pas réglementé l’internet.

 

Texte 4 : Le CRTC examinera la radiodiffusion au sein des nouveaux médias

Le Conseil amorce cette instance afin d'examiner plus en profondeur le rôle de la radiodiffusion au sein des nouveaux médias, tel que cet environnement se présente actuellement.

Texte descriptif

 

          Texte 5 : Houston? Bell semble avoir un gros problème!

Le message que nous envoie Bell est que son réseau est congestionné au point où la limite de vitesse s'impose, et que de plus, la situation ne changera pas puisqu'elle n'entend pas déployer des nouvelles infrastructures haute vitesse en prévision des nouveaux contenus haute vitesse, alors pourquoi ne pas permettre à la concurrence d'ici, mais surtout d'ailleurs de venir s'installer au Canada.

Je suis en accord avec ses arguments, je trouve qu’il lance de très bons commentaires, bien appuyés. Je trouve ce texte très intéressant et le point de vue de l’auteur est fondé!

 

         Texte 6 : Le CRTC reconnaît à Bell le droit de ralentir son trafic Internet La Presse Canadienne

Le CRTC a conclu que Bell Canada aura le droit de maintenir ses pratiques controversées d'«étranglement», qui consistent à contrôler le trafic Internet sur son réseau.

 

Je ne suis pas en accord avec cette décision. Je crois que le CRTC tente de protéger Bell car c’est un gros joueur économique au Canada, ceci dit, le fait de protéger cette compagnie qui est aujourd’hui dépassé, pénalise le consommateur au bout de la ligne.

Texte 7 : La régulation des communications à l’ère numérique

L’arrivée et l’implantation d’Internet en tant que média illustrent une réalité historique qui caractérise l’évolution des technologies de communication en général: chaque innovation technique majeure pose de nouveaux problèmes et entraîne des transformations fondamentales dans les régimes de gouvernance des communications existants.

À chaque innovation technique, les autorités publiques (du moins en Europe et en Amérique) ont souvent eu tendance dans un premier temps à penser sa régulation en fonction du moyen de communication qui semblait le plus proche.

Le deuxième enseignement qu’on peut tirer de l’histoire de la régulation des communications tient au décalage qu’on observe entre les usages imaginés lors de la naissance d’un nouveau média et les pratiques effectives qui s’établissent lorsque ce média s’est diffusé dans la société.

Enfin, on doit relever une constante dans l’histoire de la régulation des communications. Lorsqu’un nouveau moyen de communication apparaît, les autorités étatiques cherchent presque toujours à le contrôler et à encadrer son développement. D’une certaine façon, la naissance d’un nouveau média est toujours perçue comme un danger, que ce soit pour les capacités d’expression politique qu’il peut donner ou pour de supposées conséquences sociales négatives.

Traditionnellement, plusieurs arguments sont avancés en faveur de la régulation des communications et des médias, qui peuvent se ranger en deux catégories: la première tient à la rareté des supports qui affecte souvent le secteur de la communication et aux barrières à l’entrée qui en résultent; la seconde catégorie renvoie au caractère de bien collectif des services d’information et de communication et aux nombreuses externalités que les médias génèrent (Baker, 2002).

Il existe au moins deux sources de rareté sur Internet. La première tient au système d’adresses qui, en fonction des normes techniques adoptées à l’origine d’Internet, limite le nombre d’adresses disponibles2. La seconde source de rareté est liée à la quantité de bande passante disponible à un moment donné

Le débat sur la régulation soulève aussi des questions quant à la légitimité des autorités publiques à intervenir dans le secteur des médias, où la valeur fondamentale de liberté d’expression doit être protégée.

Pour résumer, le rôle de la réglementation des médias est de déterminer l’intérêt public, sur une base permanente, en regard des enjeux particuliers qui peuvent exister à tel moment ou à tel moment dans un pays. Cette tâche est bien trop importante sur un plan social et politique pour être confiée aux seuls gouvernements dans l’exercice normal de leurs charges. Elle ne peut pas être laissée uniquement aux soins des diffuseurs, qui ont leurs propres intérêts à poursuivre

voici un paradoxe: quoique la régulation des médias ne puisse plus se consigner à l’intérieur des frontières nationales, c’est le cadre de régulation de chaque pays qui, en dernière instance, détermine comment les impacts de la mondialisation vont jouer localement.

Modèles de régulation : La régulation communautaire, La régulation marchande, La régulation hiérarchique ou étatique, - La régulation associative,

Critères d’une gouvernance démocratique;  Ouverture, égalité des participants, transparence, mise en responsabilité

Texte très descriptif sur les différents modèles de régulation d’Internet. L’auteur y donne son point de vue sur le rôle de l’État dans un cadre de réglementation et de régulation d’Internet. Il explique les différentes réalités et les différents problèmes reliés à la régulation d’Internet.

Je suis d’accord avec le point de vue de l’auteur lorsqu’il dit remet en question la légitimité du gouvernement à réglementer l’Internet. Je suis d’accord avec lui car comme il le dit si bien : «quoique la régulation des médias ne puisse plus se consigner à l’intérieur des frontières nationales, c’est le cadre de régulation de chaque pays qui, en dernière instance, détermine comment les impacts de la mondialisation vont jouer localement.»

 

 

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